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Sur le site de Roussillon, le développement de la future unité de production de paracétamol progresse

15/12/2025
Général

Sur le site de Roussillon, le développement de la future unité de production de paracétamol franchit une nouvelle étape décisive.

La crise du Covid-19 a en effet révélé une dépendance stratégique de l’Europe à l’approvisionnement en paracétamol, molécule antalgique et antipyrétique indispensable du quotidien. Face à cet enjeu de souveraineté sanitaire, le gouvernement français a annoncé, dès juin 2020, le lancement d’un projet ambitieux de relocalisation de sa production sur le territoire national, lors d’une conférence de presse organisée sur l’un des sites industriels du groupe SEQENS.

Porté par nos équipes, ce projet bénéficie du soutien du programme France 2030 et est conduit en partenariat avec UPSA et Opella. Il constitue une initiative structurante pour la sécurisation de la production de principes actifs critiques et illustre l’engagement de SEQENS en faveur du renforcement des capacités industrielles françaises et européennes.

Après plus d’un an de travaux de recherche et développement, les équipes R&D de notre centre de recherches et développement situé à Porcheville, près de Paris, ont conçu un procédé de fabrication innovant et plus respectueux de l’environnement, reposant sur la chimie en continu. Cette technologie, aujourd’hui brevetée, a été validée à travers plusieurs phases de pilotage avant le lancement, début 2023 à Roussillon, de la construction de la future unité de production.

Cette innovation permettra de réduire très significativement l’empreinte environnementale du paracétamol produit par SEQENS :

  • une consommation d’énergie divisée par quatre,
  • 95 % de déchets en moins,
  • une réduction de 90 % des émissions de CO₂ (scopes 1 et 2) et de 40% (scopes 1,2 et 3)

Démarrés début 2023, les travaux de construction arrivent aujourd’hui à leur terme. À partir de fin 2026, la nouvelle unité industrielle sera en mesure de produire jusqu’à 15 000 tonnes de paracétamol par an, soit près de la moitié des besoins du marché européen.